Post by FramboisePost by Neuneu le JardinierLe Thu, 18 Dec 2008 22:19:43 +0100, vuddici a utilisé son clavier pour dire
Post by vuddiciJe me demande dans quelle catégorie on peut ranger les bonzaieux
c'est pas vraiment des saussiçonneux qui ne torturent et sequestre
que pour manger
C'est pas non plus des aficionados ni des chasseurs qui préfèrent
garder les êtres entiers et en liberté dans leur milieu naturel, ce
qui n'est pas vraiment le cas du bonz(s)aï.
Ce cas me laisse perplexe.
Quel est donc le contrat passé dans ce cas entre l'homme et l'être ?
Le rapport fusionnel du créateur avec son oeuvre.
Il suffit d'avoir vu le bonsaieux caresser (je ne parle pas des marchands
(pas taper Mme MORIN)) l'arbre qu'ils ont presque créé pour comprendre.
ah oui ! comme frankestein et son créateur ?
Ça m'a traversé l'esprit aussi, mais quand même, le cas du bonsaï relève
plus de la création artistique, c’est-à-dire du message, que de la
création tout court.
Le bonsaï et l'art topiaire ne sont que, ce que sont le cubisme et le
paysagisme à la peinture (ou à peu près).
Le taureau et le cerf ont eux aussi, n'en déplaisent, été rapprochés de
l'art, et tout ça ensemble, tout l'environnement et ses êtres, nous
passent des valeurs comme la patience, la beauté, la bravoure, la
fierté, la dignité et bizarrement une certaine générosité (et si).
bref Un langage, donc un échange.
Dans le cas saussiçonneux, il est clair que là, nous nous sommes engagés
d'un grand pas vers le précipice Frankenstein. (Tiens je regarde la 3,
glyposate et bananiers.. On tue les bananiers au glyphosates pour mieux
tuer les nématodes dessous. En France c'est une technique nouvelle aussi).
Dans ce cas la trituration de l'intimité du vivant, la complète
soumission des êtres à nos nouveaux pouvoirs, le viol et le pillage,
sont permanents, violents même si caché, autorisé et accepté même si
plus que détestable, et étalé partout sur les étals de supermarché.